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Editions Chloé des Lys
26 février 2019

Chroniques de l’absence de Dan Berthod

Auteur : Dan Berthod

Titre : Chroniques de l’absence

Editeur : Editions Chloé des Lys

Numéro ISBN : 978-2-39018-038-8

 

Prix : 23,60€

Poids du livre : 150 grammes

Dimensions : 21 x 15 x 5 cm

Nombre de pages : 199

 

9782390180388_1_75

 

 

Biographie de Dan Berthod :

 

Dan Berthod est professeur agrégé de lettres et doctorant. Il est surtout passionné par l’histoire de la musique pop/rock et par l’écriture.

 

Résumé de Chroniques de l’absence :

 

Les nouvelles de ce recueil sont envahies par les figures de la vacuité et de la vanité. On ouvre une soupière : elle est vide. On ouvre une porte : il n’y a personne (sinon des fâcheux qu’on n’attendait pas). Quand on cherche un objet qu’on croit égaré, il s’avère qu’il n’a probablement jamais existé ; et quand on cherche la vérité sur un récit historique fondateur, on s’expose au doute et à la déception. Certains personnages en arrivent à remettre en question l’acte même d’écrire ou de s’exprimer en français.

 

Extrait de Chroniques de l’absence (nouvelle « La Disparition ») :

 

« Bordel ! Mais qu’est ce que t’as foutu de mon ptyx ?

(Je l’avais laissé, je crois, sur une des putains de crédences du salon.)

– Ton ptyx ? Je l’ai pas touché, moi, ton ptyx. »

Elle était tellement habituée à m’entendre l’appeler ainsi, haha ! – de ce nom qui n’existe pas dans le dictionnaire, ce qui fait tout son prix – qu’elle ne s’était jamais posé la question de savoir si le mot « ptyx » était adapté à toute conversation. Un jour, elle allait l’employer devant un prof de français voire un académicien – pour peu que les oiseaux de ce genre se risquent à poser leurs ailes dans notre province !

« Les enfants ! Vous avez vu mon ptyx ?

– Nan ! »

Eux aussi, ils le désignaient par ce mot – ce monosyllabe disant tout en seulement quatre lettres (dont trois consonnes). C’était beaucoup moins compliqué…

Plus on avance dans les siècles, et plus les inventions révolutionnaires se chargent, dans leur signifiant, de lettres inutiles et laides, de connotations technoïdes jugées sans raison avantageuses, comme dans les romans de Dantec.

Grave erreur – plus grave qu’il n’y paraît –, car les fautes esthétiques ont sur la volonté générale de vivre un impact impossible à quantifier !

 

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