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Editions Chloé des Lys
5 avril 2016

"La posologie des sentiments" de Michel Beuvens

Auteur : Michel Beuvens

Titre : La posologie des sentiments

Editeur : Editions Chloé des Lys

Dimensions : 14,8 x 20,7 x 1,1 centimètres

Poids : 243 grammes

173 pages

ISBN 978-2-87459-892-0

Prix : 22,10€

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9782874598920_1_75

 

Biographie de Michel Beuvens (roman : « La Posologie des sentiments »)

 

Je suis né à Charleroi en 1950. Mon père était garagiste, ma mère était institutrice et portait un prénom rare :  Ermel . Mon grand-père maternel, qui s’appelait Achille Appelmans, était ce qu’on appelait « maître d’école », c'est-à-dire qu’il était à la fois instituteur et directeur d’une petite école primaire, à Pironchamps, dans la banlieue de Charleroi. Il avait beaucoup d’activités extra-professionnelles, et il s’occupait notamment de la bibliothèque de sa commune. Régulièrement, je l’accompagnais lors de ses permanences, et j’avais tout le temps de flâner entre les rayons, de feuilleter ou de lire ce que je voulais, livres ou bandes dessinées, sauf…  les livres pour adultes qui étaient sous clé dans une armoire vitrée ! Je me souviens notamment d’y avoir vu un exemplaire de « Là-bas », de Joris-Karl Huysmans, que je me suis évidemment empressé de lire plus tard ! C’est à cette période (j’avais environ 12 ans) que j’ai lu presque tout Arthur Masson, et je crois bien que c’est là que j’ai appris ce qu’était le style.

Plus tard, après une licence en Sciences Economiques, j’ai continué le garage au décès de mon père, et j’ai été concessionnaire automobile pendant 10 ans. Comme les voitures anciennes m’intéressaient, j’ai ensuite bifurqué et je suis devenu restaurateur de voitures de collection.

Un jour m’est venue l’idée d’écrire un article pour la revue d’un club automobile dont je faisais partie : cet article a plu, on m’en a demandé d’autres, et, de fil en aiguille, je suis devenu le responsable de cette revue. Pendant des années, j’ai donc eu l’occasion d’écrire des articles de toutes sortes, des comptes rendus, des éditoriaux, etc. Je m’occupais également des corrections, travail que je trouvais intéressant : lorsque j’ai arrêté de m’occuper de cette revue (je trouvais que je radotais), j’ai cherché à travailler comme correcteur, ce que j’ai fait (à temps partiel – je restaurais toujours des ancêtres) pour une maison d’édition, La Renaissance du Livre. Comme je suis également musicien amateur (je joue de la contrebasse, principalement du jazz), j’avais trouvé ce qu’était une journée idéale : corrections le matin, voitures anciennes l’après-midi et musique le soir !

J’ai donc fait de la correction ortho-typographique : à force de se concentrer sur un texte, de le lire, de le relire, de le disséquer, on est obligé d’entrer dans l’arrière-boutique et on finit par déceler les outils qu’emploie l’auteur.

Jusqu’au jour où, après avoir corrigé des dizaines de livres de cuisine, de poésie, de philosophie, des romans,  je me suis dit : pourquoi pas moi ?...

 

RESUME 1

Un jeune homme, Lucien, entame une carrière dans l’administration. Il y rencontre Francis, qui devient son ami, une femme désirable, Muriel, et une femme détestable qu’on appelle la vieille taupe. Après un héritage et une rencontre inopinée, une de ces femmes va bouleverser la vie de Lucien.

 

 

 RESUME 2

A la fin de ses études, Lucien entame sans enthousiasme une carrière dans l’administration. Il y rencontre  une supérieure acariâtre qu’on surnomme la vieille taupe, puis un collègue grincheux, et enfin un autre collègue, Francis, qui a un caractère joyeux et qui devient son ami. Tous les deux célibataires, Lucien et Francis cherchent à rencontrer l’âme sœur, mais leur maladresse les confine dans l’observation des femmes, notamment de la plantureuse Muriel.

Pendant ce temps-là, l’agence Cupidon organise sans succès une série de rencontres entre des candidats au mariage. 

Un jour, Lucien apprend qu’il hérite d’un vieil oncle et il devient propriétaire d’un appartement à la côte. Au cours d’une promenade, il rencontre la vieille taupe et sa fille handicapée : Lucien a une espèce de révélation en comprenant que la vieille taupe est aussi une maman. Bien plus tard, lorsqu’il apprend que la fille de la vieille taupe est décédée et que celle-ci est en train d’agoniser à l’hôpital, les remords le conduisent à ses côtés pour l’aider à mourir. 

Lucien est bouleversé par cette mort : en apprenant le passé de la vieille taupe, il constate que l’amour peut être à la fois fort et caché, et que le jugement que l’on porte sur les gens est toujours trop hâtif.  La preuve : il rencontre par hasard son tout premier collègue, celui qu’il avait jugé grincheux. Grâce à l’agence Cupidon, celui-ci a rencontré l’amour de sa vie, il n’a plus rien de grincheux et Lucien comprend que tout ce qui est or ne brille pas.   

 

 

Sortant du palais de justice, un petit monsieur tout raide, comme porté par sa gabardine, traverse la rue à pas d’automate, regardant soigneusement de chaque côté. Tout indique que c’est quelqu’un d’important : sa mise parfaite, sa mallette en cuir fauve, le brillant de ses chaussures, l’or de ses lunettes. Lorsqu’il arrive sur le trottoir et qu’il commence à marcher parmi les nombreux piétons, son regard continue à aller légèrement de gauche à droite en observant les personnes qu’il croise. Il y a quelque chose d’étonné et d’interrogateur dans ce regard. En fait, monsieur Paniant – non, pas monsieur Paniant : Maître Paniant, Notaire – se demande tout simplement pourquoi personne ne le reconnaît, pourquoi personne ne lui sourit, pourquoi personne ne se dirige vers lui en lui tendant la main et en disant : « Ah, Maître Paniant ! », pourquoi personne ne dit : « Tu as vu ? C’est Maître Paniant ! »  C’est pourtant quelqu’un, maître Paniant, dans cette petite ville. La moitié des propriétaires immobiliers sont passés dans son étude, mille héritiers sont venus l’écouter lire des testaments, des dizaines de directeurs d’agences bancaires sont  à ses ordres,  tout  son  personnel tremble devant ses colères. Seule son épouse, qui est pour l’instant occupée à se rhabiller en regardant sa montre, connaît ses faiblesses. 

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