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Editions Chloé des Lys
22 février 2019

À l’ombre de mon tilleul vert de Robert Blee

Auteur : Robert Blee

Titre :

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À l’ombre de mon tilleul vert

Editeur : Editions Chloé des Lys

ISBN : 978-2-39018-041-8

Prix :

Dimensions

Poids du livre = 190gr

Dimension = 14.07 x 20.06

Nombre de pages = 115

 

 

Biographie

 

De formation autodidacte, je me suis réfugié, suite à un événement douloureux, dans l’écriture. J’ai par là même expulsé les incompréhensions d’une vie parfois insoutenable pour ne retenir que la beauté du monde.

J’ai longuement rêvé lorsque je travaillais comme tâcheron dans les entreprises de nettoyage. L’imaginaire m’a aidé à trouver la force de travailler presque jour et nuit. Puis pour des raisons que seul connaissent les parents d’enfants dits : « différent » lorsqu’ils perdent leur progéniture, j’ai fuit.

Je me suis établi en Loire Atlantique où j’ai exercé le métier de tuyauteur bord. La Loire, les paquebots en naissance et les petits ports de pêches ont gravé en moi les déferlantes apaisantes.

Après avoir fondé l’association Aurore Étoilée qui œuvre en faveur des enfants handicapés mais aussi envers les parents en soulignant au public tous les problèmes liés à la dépression, parfois même aux addictions.

Aujourd’hui je redistribue aux lecteurs ma vision du monde et celles des turpitudes qu’il subit.

 

http://poesieflanante.e-monsite.com/

Résumé

 

Recueil de poésie écrit en vers libérés de toutes contraintes où se mêlent l’amour, l’espoir, le temps qui passe mais aussi l’abject dans ce que les hommes sont capables de faire subir à l’humanité, à la nature.

 

Que reste-t-il de ce monde ?

Un absolu dissolu dans le méandre des questionnements, dans les fondations d’une humanité en mutation, en transe.

L’homme se voit ainsi contraint à des voyages forcés vers un aller sans retour en direction de la croisée de ses chemins.

Trouvera-t-il sa quête ?

En attendant nous marchons, dos voûté, sous le fardeau des méconnaissances !

En attendant je marche vers mon tilleul vert.

Marcher n’est-il pas déjà savoir s’arrêter lorsqu’un pas en suspension attend l’autre ?

Cette étrangeté du temps, en cassation, qui comme un métronome donne la rythmique essayant de nous faire insouciamment entrevoir la respiration de la créativité de la vie, qui n’arrive plus à nous interroger, m’interpelle.

Je m’interroge…

Je marche…

À pas lents, pour mieux appréhender le monde.

La lenteur d’une marche

Assoit la sagesse

D’un centenaire affable.

Le monde est plat

 

Sur les mers démontées,

J’ai remonté la sonde

Pour y compter les nœuds

D’une société lisse

Afin de vous conter l’effroi

D’un monde plat

Où l’on tourne en rond,

Où l’on marche à reculons,

Vers des océans sans loi.

 

Il n’y jaillira que des rencontres

Faites de craintes sourdes,

De hurlements d’enfants

Étouffés savamment,

À l’abri de nos serments.

 

EXTRAIT

Souvent je viens m’asseoir sous mon tilleul vert afin de trouver, dans l’éclat du soleil haché par un feuillage joueur, les prémisses d’un élan, ceux de la beauté.

Je les trouve dans ces moments extrêmes où l’essence de la vie fait d’un songe une valse à deux temps qui me pousse sereinement à comprendre le battement des ailes de papillons, ou celui de l’aiguille qui tourne sans relâche autour de nos horloges internes.

Dans le ballet des tic-tacs

Se construit la vie

Au rythme de nos frasques.

Souvent, la couleur de l’espoir vient chatouiller le jaune cru de mes matins engourdis afin de me bercer dans le blanc nacré des moutons sans berger qui semblent naviguer dans l’azur d’un ciel rieur, dans le no man's land d’un monde sans torpeur.

Étranges visions que je livre en étal, étranges sensations, étrange amour.

À l’ombre d’un tilleul

 

Les feuilles bruissent au vent

Dans les notes confuses d’un été,

Elles chantent aux oreilles des enfants.

 

Regards bleus,

Têtes blondes,

Le temps à l’abri des tilleuls passe.

 

Les murmures des rayons francs

Assoiffent les fontaines muettes,

Réchauffent les billes d’antan.

 

Agates aux tons miel,

Têtes rousses,

Les cours de récréation dorment.

 

Dans l’air…

 

Des fleurs,

Mille senteurs,

Le bonheur,

Les blés dansent

La ronde d’une houle formée,

Le vol d’un papillon fatigué.

 

Tout est calme en campagne,

Le temps d’été s’égrène

Paisiblement à l’ombre d’un tilleul.

 

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