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Editions Chloé des Lys
13 octobre 2016

Mal de mère de Danièle Deydé

Auteur : Danièle Deydé

Titre : Mal de mère

Editeur : Editions Chloé des Lys

ISBN : 978-2-87459-919-4

Prix : 17,90€

95 pages

 

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9782874599194_1_75

Ma biographie :

 

Je suis née en Algérie au temps où elle était encore française. C’est là que j’ai passé une partie de mon enfance alors que se déroulait la guerre qui a conduit à l’indépendance du pays. Ma famille a quitté Alger pour venir s’installer en France dans région parisienne où mon père avait trouvé du travail. C’est en banlieue sud que j’ai fait mes études secondaires suivies d’études universitaires à Paris. J’ai obtenu un diplôme spécialisé en psychologie clinique et suis entrée à l’Education Nationale, d’abord en tant qu’enseignante auprès d’enfants en grandes difficultés, puis en tant que psychologue. Mutée dans le sud de la France, j’ai poursuivi ma carrière dans le département des Alpes Maritimes où je réside toujours.

Il me semble que j’ai toujours écrit ; des poèmes, des nouvelles, et puis un jour j’ai décidé de faire un roman et d’aller jusqu’au bout. A ce jour, je suis l’auteure de quatre romans dont trois parus chez Chloé des Lys. « Mal de mère » est mon cinquième roman.

 

Résumé du roman « Mal de mère »

 

La relation difficile d’Elisa à sa mère Murielle est arrivée à son point de rupture.

Après une scène violente qui l’a opposée à sa fille, Murielle part se réfugier chez sa sœur à l’autre bout de la France. Elisa, quant à elle, décide de disparaître de la vie de sa mère.

Le roman est le récit de cette rupture qui s’étale sur trois jours et deux nuits au terme desquels chacune des deux trouvera son issue à ce « mal de mère ».

 

Quelques extraits :

 

Elisa

Elle quitte la place, retrouve sa voiture et reprend la route, vers la mer cette fois. Quand elle arrive dans la petite station balnéaire, le soleil est bas sur l’horizon, mais la plage est baignée d’une clarté diffuse et très douce. La mer est haute et le sable paraît presque blanc. Les baigneurs ont déserté la grève qui semble se prélasser sous la molle caresse des vagues. Le lourd feuillage des arbres qui bordent le rivage s’est assombri, par contraste avec la grève pâle. Elisa revoit son père qui tend la main à la petite fille qu’elle était et tous deux pénètrent dans l’eau fraîche ; il l’éclabousse et elle pousse des cris ravis ; elle serre sa grosse main pour se rassurer, elle a un peu peur de l’eau, elle ne sait pas nager. La jeune fille sourit. Tout cela est si loin ! Elle se demande si, finalement, elle ne l’a pas rêvé. Assise sur un muret, elle regarde la nuit s’installer sur cet endroit qu’elle s’était approprié parce qu’elle y était heureuse.

 

Murielle

Murielle ne supporte plus sa solitude et, désormais, où qu’elle se trouve, elle est seule. Hier soir, plus Nadine l’entourait, plus elle se montrait compatissante, et plus elle se sentait abandonnée. Ce sentiment d’abandon, qui revient sans cesse dans son quotidien et qui l’empoisonne, remonte à ce jour lointain où Jacques a fait basculer sa vie ; à cet instant terrible où il lui a annoncé qu’il partait rejoindre celle dont il était tombé amoureux.

Vingt ans ont passé. Si longues. Pourtant, elle garde toujours en mémoire les moindres détails de cette scène qui devait la briser.

 

Elisa

Elisa a quatre ans. Elle joue sur le tapis de la salle de séjour avec ses poupées Barbie. Sa mère s’affaire à la cuisine, elle prépare le repas du soir. Tout est calme. Seuls signes d’une vie qui s’écoule paisiblement : le tintement des casseroles et des couverts, et le babillage discret de la petite fille qui met en scène un dialogue entre ses poupées. Soudain, la porte d’entrée qui claque trouble la quiétude de ce moment. C’est son père, il rentre de son travail. La petite fille lève les yeux et s’immobilise, l’oreille aux aguets. L’atmosphère a brutalement changé à l’arrivée de l’homme. Une sorte de tension dans l’air ; quelque chose de lourd en forme de menace s’est installé ici, et l’enfant, avec sa sensibilité toute neuve, l’a aussitôt ressenti.

 

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