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Editions Chloé des Lys
13 octobre 2016

La Rançon de Luc Chaumette

Titre : La Rançon

Auteur : Luc Chaumette

Editeur : Editions Chloé des Lys

ISBN 978-2-87459-918-7

Prix : 19,30€

Poids : 143 grammes

Largeur : 14,7 cm

Hauteur : 20,6 cm

Epaisseur : 0,6 cm

Pages : 108

 

 

9782874599187_1_75

 

Biographie

Docteur d'Etat en droit, ancien officier sapeur-pompier volontaire, son parcours professionnel varié bien que nettement marqué par la logistique et désormais le transport ferroviaire ne le destinait pas à l'écriture, exercice auquel il s'est livré sans prétention.

Admirateur des styles qui ont caractérisé le premier XXe siècle, il a déjà publié quatre romans, les Chroniques Transatlantiques (trois volumes) et Le Crépuscule de Mrs. Kayser.

Les styles littéraires qu'il apprécie le plus sont ceux d'Emile Zola, de Louis Ferdinand Céline, de Marguerite Duras, de Stéphane Denis et d'Amélie Nothomb.

 

 

Résumé

 

Sur le rivage pompeux d'une station balnéaire huppée, Annick, Paul, François et Antoine, quatre complices, se retrouvent hors-saison dans un appartement discret en vue de procéder à l'enlèvement d'Alexandre Penmarch', le fils d'une riche sommité locale. Ils échafaudent le déroulé de leur projet depuis de longs mois et s'attendent à juste titre au succès de leur complot… L'opération est pour le lendemain…

 

Le rapt a lieu et une rançon colossale est réclamée… Elle est obtenue grâce à l'habileté peu scrupuleuse et aux affaires douteuses du père Penmarch' aidé de son fidèle comptable Henri.

 

L'échange accompli, les ravisseurs doivent effacer toutes traces de leur forfait. Mais Annick, en charge d'éloigner le véhicule dont ils ont fait usage s'exécute et disparaît à son tour… Les trois complices sont alors informés qu'elle a été enlevée par de mystérieux ravisseurs qui réclament contre la libération d'Annick, que la rançon d'Alexandre Penmarch leur soit restituée…

 

Ils ont été dénoncés… Mais par qui ?

 

Rassemblant le butin qu'ils s'étaient partagés, François et Antoine vont au rendez-vous qui leur a été fixé tandis que Paul, jardinier chez les Penmarch', rentre chez lui pour ne pas être reconnu… Arrivés sur place, le butin remis s'avère n'être composé que de coupures de presse adroitement dissimulées… L'échange dégénère, François et Antoine sont alors brutalement exécutés sous les yeux horrifiés d'Annick…

 

Prévenu par les criminels, le père Penmarch' se rend sur les lieux. Là, scandalisé par le carnage qu'il découvre, il en admoneste vertement les auteurs, met Annick sous sa protection et quitte les lieux. Quelques instants plus tard, ils meurent tous les deux dans leur véhicule qui vient d'être saboté…

 

Pendant ce temps, Alexandre Penmarch' attend patiemment un appel des forces de l'ordre en compagnie de son ami le jardinier Paul qui est a son insu acteur d'une machination adroitement orchestrée… Le téléphone sonne bientôt et il se rend sur les lieux de la disparition de son père… Mais de retour à son domicile, le jardinier à disparu…

 

Le lendemain il est toujours sans nouvelle de celui-ci alors qu'Henri, le fidèle comptable de son défunt père, vient lui rendre visite…

 

A son retour de congés, c'est Monique la gouvernante, qui découvrira le corps sans vie d'Alexandre Penmarch' dans la piscine familiale…

 

Qui est réellement le maître de ce complot ? Le crime est-il parfait ? Qu'est devenu Paul le jardinier ? Quel jeu joue Henri le comptable ?

 

Vous le saurez en lisant "La Rançon"… Un roman d'intrigues à rebondissements à lire en moins de deux heures !

 

Extrait :

"… Ce dernier filait sur le boulevard du Rivage en prenant garde aux feux tricolores qui jouaient un peu trop de leurs ampoules à son goût d'homme pressé. Arrivé à l'intersection avec l'Avenue de l'Océan, il tourna précipitamment à droite en manquant de renverser un cycliste qui se trouvait là par hasard. Quelques centaines de mètres plus loin, il prit à gauche et entra dans la luxueuse concession édifiée autrefois par son père, objet de la fierté du vieil homme qui s'était éteint il y a quelques années, après une vie de labeur coiffé de la plus scrupuleuse honnêteté. Lui, nettement plus fourbe, avait hérité de ses affaires bien nettes, lesquelles formaient une protection inespérée à des activités franchement spécieuses qu'il administrait depuis longtemps avec un brio sans conteste.

Tout juste repeint, le grand bâtiment de béton aux lignes Art-Déco semblait déverser son luxe audacieux dans la rue qu'il écrasait un peu. C'était le fleuron des affaires Penmarch' qui abritait le siège des établissements du même nom.

Laissant son véhicule aux bons soins d'un voiturier obséquieux, il se précipita au sommet du vaste escalier où Henri l'attendait. Peu sportif et d'une nature anxieuse, son visage était pourpre et s'enflait à chacune de ses respirations courtes et saccadées.

- Dans mon bureau ! Vite ! murmura-t-il à bout de souffle en gravissant les dernières marches. …"

 

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