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Editions Chloé des Lys
12 novembre 2011

Espace Art Gallery

 

Affiche décembre 2011

 

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 30/11/2011 au
24/12/2011 l’exposition « À Contre – courant et les choses de la vie ».
Le VERNISSAGE a lieu le 30/11 de 18 h 30 à 21 h 30. Vernissage qui sera
agrémenté d'extraits de Musique Celtique interprétée par la harpiste
Françoise Marquet. Et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11 h 30 à
18 h 30. Ainsi que le dimanche sur rendez-vous.


Beauvir Le Darz

Colette Beauvir Le Darz est bretonne. Installée près de Nantes depuis 1994
où elle travaille sa peinture en atelier, elle ne renie pas ses origines.
Au contraire.

L’on pourrait même dire que c’est la mer et non du sang qui coule dans ses
veines en voyant ses « marines » abstraites, des compositions où le bleu
domine avec une matière fluide. Et si cette artiste…baigne dans
l’abstraction comme un poisson dans ... la mer, sa source d’inspiration
tourne souvent autour de l’eau (marais salants notamment). Sa première
période figurative ne fut qu’une étape pour acquérir les fondamentaux de
la technique et la maîtrise des matières.

Actuellement, elle approfondit ses recherches, ne s’arrêtant pas en tout
cas dans un genre précis : on distingue deux directions (qui ne sont pas
sans rapport).

D’abord des toiles abstraites construites traversées de graphismes nerveux
plus libres, s’opposant à la rigueur d’une construction géométrique. « Je
recherche l’épure » souligne l’artiste. Ce dépouillement, elle l’atteint
peut–être davantage dans ses collages de papiers composés d’images, de
textes recouverts de glacis à l’huile. Cette recherche d’une économie de
moyens est une constante.

Ces compositions abstraites jouent sur le ton sur ton, parfois proches du
monochrome ou avec des blancs et des gris aux variations infimes.

Continuant à explorer de nouveaux horizons dans son atelier, Colette
Beauvir Le Darz a entrepris une série avec le papyrus : elle déchire,
malaxe, triture, étudie longuement ce matériau pour le désagréger dans des
collages sur des toiles peintes. Le fond peint, très lisse, apparaît comme
une plage de silence comme si le « papyrus » voguait entre ciel et mer….
Le papyrus symbolise aussi le lien entre l’homme et la nature.

Ce matériau ancestral devient après transformation, en toute liberté, un
support artistique permettant la conservation et la transmission des
signes et textes, mémoire du langage d’antiques civilisations. Naviguer,
explorer en toute liberté : telle est la devise de cette Bretonne
aventurière de l’art.


Catherine Loubinou

Catherine Loubinou est née à Pointe Noire, au Congo, le 28 février 1960.

C’est à 13 ans, de retour en France après deux mois passés sur sa terre
natale, qu’elle trace ses premiers traits sur les murs blancs de sa
chambre à l’aide d’un marqueur noir.

Avec les années, les feutres noirs, les crayons de bois, les encres de
chine et sépia ont pris le relais pour raconter l’Afrique telle qu’elle la
ressentait.

Au fil du temps, et durant plusieurs années elle fera chanter les couleurs
sur un support vivant : la soie.

Entre 2001 et 2006 elle s'exprime par le moyen de la peinture sur soie.
Elle y consacrera des toiles et de multiples pages dans le registre de la
figuration libre. Parallèlement, dans la marge de ces pleines pages sont
revenues à la surface des envies d’encre de chine, sépia, grenat de sureau
etc. Deux techniques pour rassembler et faire vivre 4 ans d’enfance sur ce
continent. Une réelle métamorphose s’opérait pour muer une identité.

Depuis, ces griffes acérées et ces tâches d’encre l’ont fait prendre une
orientation supplémentaire insoupçonnée : l’abstrait. Pour elle, c’est
aussi ça l’Afrique : l’inexplicable, l’irrationnel, la magie, etc. Alors
elle s’est laissée guider sur ce parcours dépourvu de frontière, sans
jamais chercher à réfréner ni la cadence, ni la gestuelle, ni le résultat,
ni la ou les techniques employées, orthodoxes ou pas.

Sa peinture est une trilogie que ses encres, ses moitiés de visages, ses
serres noires… et ses abstractions racontent au jour le jour.


Sylvie Samy

Sylvie Samy vit et travaille à Lyon. Autodidacte, elle s’intéresse à la
renaissance italienne dont elle est séduite par la force et la délicatesse
des œuvres de Vinci, Botticelli, Véronèse… Sa curiosité piquée au plus vif
l’amène à suivre, au gré de ses découvertes et pérégrinations, d’autres
styles de peinture et d’autres manières d’appréhender l’œuvre dans sa
facture.

Inévitablement, sa première prise de contact avec la technique de la
peinture à l’huile va être une sorte de révélation et va marquer ainsi son
désir de s’inscrire dans ce cheminement. Elle s’intéresse de très près aux
différentes techniques et n’a de cesse de découvrir tous les possibles de
leur application (elle en témoigne dans un roman «Inspirations, petite
incitation à la création » paru aux éditions La discrète).

Elle obtient un diplôme de restauration d’œuvres et ouvre son atelier de
peinture en 1996 dans le quartier historique du vieux Lyon, une manière
pour elle de ressentir l’âme du passé et de signer son inscription en ce
lieu.

Sa peinture toujours renouvelée exprime ses mondes intérieurs et nous
donne à voir, avec son point de vue, une vision sincère dont elle nous
invite à en partager l’émotion. Elle expose ses créations en permanence à
l’Atelier des Ombres et dans des galeries belges. Elle est présente dans
les salons des Beaux-Arts depuis 2004. Son œuvre attire de plus en plus
d’amateurs et certains collectionneurs se penchent avec enthousiasme sur
son œuvre et suivent son évolution avec une rare fidélité.

Depuis début 2010, elle est chroniqueuse pour une radio associative
lyonnaise. Elle donne un éclairage sur les actualités de l’art et invite
de nombreuses personnalités à s’exprimer au micro. C’est l’occasion pour
elle de transmettre autrement le goût de l’art en suscitant la curiosité
du public pour leur faire « pousser les portes » selon l’expression
consacrée.

Sylvie Samy dans sa peinture s’est dépouillée, avec le temps, peu à peu,
du trop-plein, de l’émotion envahissante et protéiforme. Mais aussi de la
couleur. On va vers l’essentiel : une peinture en noir et blanc qui
s’assume comme telle et qui raconte, en frises narratives des histoires où
les personnages ont disparu.

C’est une pratique austère dans la scansion des éléments et de la
répétition naît l’appréhension. On espère visiblement la compréhension. On
est dans une mystique de belle allure, d’une facture sans doute « noire »
pour le néophyte. On cherche l’ossature, la mécanique du monde pour le
maîtriser, le contrôler, l’affronter aussi.


Patrick VdP, LYON le 13 juin 2010



Jacques Thuillier

Des petits mots pour le dire

Jacques Thuillier remporte le troisième prix lors du concours
international de Morges en Suisse (août 2007).

Un arbre pour aider les gens à communiquer, c'est le concept qui a guidé
le Havrais Jacques Thuillier dans la réalisation de son « Arbre aux mots »
lors du Symposium international de sculpture de Morges (Suisse). Sa
réalisation lui a permis de remporter un Myron de bronze dans la catégorie
bois.

Il vient de participer à un symposium en juin dernier au cours duquel cent
candidats représentant vingt-deux nationalités étaient présents.
Trente-cinq ont été sélectionnés pour la phase finale, la création d'une
œuvre à partir d'une pièce de bois brut. "Il n'y avait aucun thème imposé,
explique Jacques Thuillier. Nous avons tous reçu un tronc d'arbre, du
tilleul. Ensuite nous étions totalement libres dans nos réalisations". Son
arbre permet à qui le veux d'y glisser de petits mots. "Je veux qu'ils
puissent dire par écrit ce qu'ils n'arrivent pas à dire autrement",
explique le sculpteur. "Pourquoi ne pas l'installer ensuite dans des
entreprises ou des administrations pour favoriser la communication
employés-direction ou élus-administrés".

Margarita Bancells

Pour la sculpture : Formes érodées par le passage de l'eau qui tombe au
fil du temps, comme une caresse renouvelée, les transformer, changeant
leurs surfaces et creusant par ci et par là des concavités. Pour les
bijoux (qu’elle présente cette fois ci) : Pureté des formes en harmonie
avec des lignes simples offrant une source de poésie intense.


A voir du 30/11/2011 au 24/12/2011 au 35 rue Lesbroussart à 1050 Ixelles.
Ouvert du Mardi au Samedi inclus de 11 h 30 à 18 h 30.
Et sur rendez-vous le dimanche. Gsm : 0497.577.120
Plus d'infos : http://www.espaceartgallery.be

Et à titre d’information voici les trois prochaines expositions:

-Titre : « La collection permanente à l’espace Yen »
Artistes : collectif d’artistes de la galerie.
Vernissage le : 09/11/2011 de 18 h 30 à 21 h 30 en la galerie même.
Exposition du 09/11 au 24/12/2011à l’Espace Art Gallery II.

-Titre : « Rudartvic ou la naissance du Rudyisme »
Artistes : Rüdy Theunis (peintures). Exposition personnelle.
Vernissage le : 11/01/2012 de 18 h 30 à 21 h 30.
Exposition du 11/01 au 29/01/12.

-Titre : «...»
Artistes : Véronika Priehodova (peintures et sculptures), Collectif de la
galerie (peintures et sculptures), Jaime Parra (peintures).
Vernissage le : 01/02/2012 de 18 h 30 à 21 h 30.
Exposition du 01/02 au 19/02/2011.
 

 

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