Luc Demeuleneire
Pseudo ou nom réel ?
Ca dépend. Mes textes les plus parano ou schizo, je
les signe d’un pseudo. Mes textes sympas, dans le coup,… de mon nom réel.
N’allez pas croire que je suis lâche, que j’ai peur de défendre ma part
d’ombre ! En fait, avec l’âge je suis devenu sage, j’ai appris qu’il y a
autre chose à faire que de perdre de l’énergie dans des justifications et des
explications inutiles.
Tu habites où ?
En ce moment, dans un petit village près de Murcie, en Espagne. Qui sait si
dans quelques mois je ne serai pas en train de vendre de l’huile de palme sur
les marchés de Ouagadougou. Voire en train de cultiver la terre avec une
charrue dans une communauté écolo de France. Il n’y a pas longtemps, en tout
cas, je vivais dans une caravane dans la banlieue de Barcelone.
Sucré ou salé ?
Gauche ou droite ? Avant-garde ou tradition ? Masculin ou
féminin ?... Les deux !
Ton job ?
Conseiller littéraire. C’est pas ce que j’ai
trouvé de plus rentable mais certainement de plus amusant.
Un souhait ?
Qu’Antoine Gallimard vienne me supplier de publier mes œuvres chez lui.
Pourquoi t'es chez Chloé des Lys ?
Parce qu’Antoine m’ignore. Trêve de plaisanterie. Disons qu’après une
« rigoureuse étude de marché », Chloé des Lys s’est révélée la maison
d’édition la plus sympa et la plus ouverte à mes délires littéraires.
T'écris quoi ?
Des histoires d’hommes qui sont fous et qui
deviennent normaux… Mon rêve !
Qu'est-ce qui te fout en rogne ?
La liste serait longue. Au hasard, qu’on me
dise : « Mon petit frère de 5 ans aurait pu en faire
autant ! »
Ton livre culte ?
Incroyablement, après m’être plongé dans la
littérature française, russe, portugaise, anglaise et bien sûr espagnole – le
pays où je vis en ce moment - mon livre
favori est « Mes inscriptions » de Louis Scutenaire. Oui, je reste
fidèle à un auteur de chez nous hors du commun, dont la principale ambition
était…de ne pas faire œuvre !
Quelle est la question la plus stupide qu'on pourrait te poser ?
« As-tu lu le Code Da Vinci ? »