Ani Sedent propose une nouvelle présentation de son 3e opus des Chroniques de l'invisible : Les oiseaux de pierre
Alors que le tome précédent (Chroniques de l’Invisible – Le sixième domaine) se refermait sur un dernier coup de théâtre, ce nouvel opus nous ramène aux origines de Valerian et son incroyable destin.
Il nous conte une efflorescence pleine de magie et d’espoir, mais aussi les ambitions d’un redoutable mage noir prêt à tout pour plus de puissance et de pouvoir.
Il nous entraîne, tout comme le sortilège niché au cœur de monstrueux oiseaux de pierre, dans un voyage inédit en compagnie de Valerian.
Entre présent et passé, il nous dévoile d’étonnants secrets et nous fait découvrir tout ce que Merlin, Hortie et d’autres encore mettent en œuvre pour retrouver le jeune chevalier.
Il décrit la rencontre de Valerian avec une petite elfe qui cache bien son jeu, nous fait vivre une évasion hautement acrobatique, nous entraîne dans des duels épiques et nous emmène en cette sombre époque des guerres magiques à la rencontre de personnages aussi différents, attachants et déterminés les uns que les autres. Saupoudré d’humour, il nous parle d’amitié et de devoir, mais aussi de magie blanche, de magie noire, d’aventure, de pégases, de dragons, de revenants, d’invoqués et même d’un terrifiant darken !
Enfin, il suit Arcadius l’arrogant mage noir qui a défié des puissances dont il ne pourra esquiver le courroux… et cela risque de faire très mal !
‒ Extrait ‒
C’était vraiment déprimant ! La fenêtre avait beau être accessible, il était impossible de la franchir. Valerian avait essayé à plusieurs reprises de s’y faufiler, mais un champ magique l’en avait empêché. À chaque échec, le jeune chevalier se morfondait un peu plus. Pourquoi un mage noir le retenait-il dans cette ruine, sur l’un des nombreux îlots constituant la dépouille de Bellépine détruite près de trois cents cycles plus tôt, pendant les guerres magiques ?
Au cours de la journée, l’étrange serviteur était revenu lesté d’un chandelier et de recommandations dont la plus importante était : la déférence due au Maître.
Ce à quoi Valerian avait rétorqué que son maître aurait toute la déférence méritée quand ses amis viendraient le chercher ! Mais l’affreux petit bonhomme s’était contenté de ricaner avant de sortir les épaules secouées par le rire. Depuis, alors que le temps passait et que Merlin ne s’était toujours pas manifesté, le jeune chevalier sentait le doute s’insinuer en lui.
Comme pour le narguer, un petit rongeur se faufila dans un interstice, sous la fenêtre, là où la maçonnerie avait subi une forte pression et où les joints s’étaient effrités. Les pierres s’étant légèrement soulevées, un petit trou laissait filtrer la lumière en un trait horizontal, comme un bâton de caramel qui aurait goût de liberté.