Vincent Vandist présente son roman d'aventure : "le baiser de l'ange"
Biographie
Vincent Vandist est né à Bruxelles en 1965.
Amoureux des mots, comédien et metteur en scène amateur, ses premières paroles de chanson sont mises en musique en 2000..
En 2005, il écrit une comédie musicale, « La Balade de Marie Moon », qu’il met en scène sous le parrainage. Le spectacle sera joué trois fois au Centre culturel d’Auderghem (Bruxelles).
La comédie devient ensuite un roman, suivi de deux autres, « Cicatrices » et « Un beau jour pour mourir ». Il publie également deux nouvelles, « Clic ! » et « La dernière entaille ».
Il poursuit d’autres projets d’écriture et de mise en scène.
Résumé
« Si j’avais quitté Marie à un moment crucial de sa vie, c’était parce que j’avais peur. Je ne supportais pas l’idée d’être auprès d’elle lorsqu’elle franchirait le pas décisif vers la folie ou la mort.
Aujourd’hui, je savais. Je savais que la quitter ne servirait qu’à me préserver de mon angoisse ; je savais que les mois sans elle m’avaient paru vides ; je savais que je ne cesserais de l’aimer.
Cela m’angoissait d’autant plus face à la dangereuse mission qu’elle s’apprêtait à embrasser corps et âme, car elle ne faisait rien à moitié. Or, je craignais que cet équilibre fragile entre la vie et la mort ne serait pas toujours à son avantage.
Mais il s’agissait de sauver une vie… Dès lors, mes arguments sonnaient creux. »
Extrait
La Jeep était arrêtée à bonne distance. La voiture était trop récente pour penser qu’il s’agît d’un membre de la réserve venu se recueillir. Une jeune femme en descendit pour se diriger tout droit vers moi. Sa démarche, sa silhouette, tout en elle m’était familier. Pourtant, j’éprouvais un malaise grandissant. Ses longs cheveux noirs ondulaient au rythme de ses pas, dissimulant une partie de son visage. D’une main sûre, elle glissa les mèches rebelles derrière son oreille dans un geste mille fois répété, exactement comme dans les films de vacances de mon enfance. Elle releva la tête ; sa joue accrocha la lumière déclinante du soir, révélant l’étrange vérité de cette rencontre. Le malaise fit place à l’angoisse, ma raison vacillait. La cicatrice de son visage fit en moi un écho malfaisant et la mienne, identique, se mit à brûler, m’avertissant bien trop tard du danger. Face à mon propre reflet, je savais déjà que le moindre geste serait vain. L’ange de la mort était de retour de l’au-delà et il venait me chercher.