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Editions Chloé des Lys
16 novembre 2021

Joe Valeska - CONTES ÉPOUVANTABLES ET FABLES FANTASTIQUES 2 (Réédition en deux volumes illustrés)

Auteur : Joe Valeska

Titre : CONTES ÉPOUVANTABLES ET FABLES FANTASTIQUES 2 (Réédition en deux volumes illustrés)

Editeur : Editions Chloé des Lys

POIDS ET NOMBRE DE PAGES : 241 grammes, 190 pages

(14,6 cm x 20,6 cm)

NUMÉRO ISBN : 978-2-39018-183-5

Prix : 22€

 

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BIO

 

Joe Valeskaest né en Provence, à Marseille.

Ses influences littéraires vont d’Edgar Allan Poe à Oscar Wilde, en passant par Graham Masterton, Stephen King et surtout Anne Rice. C’est la découverte du roman Entretien avec un vampire qui le décida à devenir un auteur publié, qui fit naître le besoin d’un partage avec Le Lecteur.

Employé de bureau, puis vendeur, il attend son heure et jamais n’abandonne sa passion de toujours : le fantastique.

Le 16 juin 2006, il présente sa propre pièce de théâtre sur scène, financée par le Conseil général de son département.

Auteur du roman Les Métamorphoses de Julian Kolovos (Éditions Chloé des Lys), de sa suite à paraître, La Chute de Julian Kolovos, il nous propose aujourd’hui une réédition en deux volumes illustrés, avec des histoires inédites, des versions longues et non censurées, de ses déjà terribles Contes épouvantables et Fables fantastiques

 

RÉSUMÉ

 

Après Les Métamorphoses de Julian Kolovos, La Chute de Julian Kolovos et Contes épouvantables et Fables fantastiques, volume 1, JOE VALESKA nous propose toujours plus de nouvelles horrifiques, dont Ils viennent des bayous… Cette histoire inédite nous transporte dans la Nouvelle-Orléans de 1790. Retrouvez également les versions longues de Mauvaises Graines, avec une fin différente, et Rouge Chlorophylle, plus d’autres surprises… Des enfants maléfiques à l’invasion de zombies, en passant par le sadisme de créatures surnaturelles et de divinités tout particulièrement instables, replongerez-vous dans l’abîme obscur de ces Contes épouvantables ?

 

 

 

EXTRAIT

 

Matthieu se confondit en excuses. Je me pressai contre le coton de sa chemise pour lui signifier qu’il n’avait pas à s’en vouloir. Il me demanda si nous pouvions nous revoir le lendemain. Et nous nous revîmes le lendemain, et le surlendemain, et le jour qui suivit.

Mais le jour qui suivit, je le trouvai changé. Plus froid, plus distant. Je m’inquiétai d’avoir fait quelque chose de mal. Il me dit sans détour qu’il était amoureux de Solange Lamour, la domestique, et qu’il ne devait jamais plus me revoir. Je le giflai et partis en pleurs, le cœur brisé. Il fallut beaucoup de patience à Fatimatou… J’étais inconsolable.

Le jeudi, chez madame Sophie, je m’excusai, me sentant étouffer au milieu des plaisanteries de mes compagnes, et sortis me promener dans le French Quarter.

Je surpris Solange Lamour qui, d’un regard, sembla m’inviter à la suivre. Quelque chose me dit que je ne le devrais pas, mais je le fis, pourtant. Notre marche me conduisit jusqu’à l’officine de papa Jean-Baptiste, réputé pour être le sorcier de la rue Saint-Pierre. Son antre était facilement reconnaissable : des bougainvillées rouges et roses courraient, çà et là, sur la façade. Je me décidai à entrer dans l’officine où Solange Lamour s’était engouffrée cinq minutes plus tôt. Y flottait une odeur très forte d’encens et de volaille. Personne… Mais il y avait du bruit venant de derrière le rideau, derrière le comptoir. Je ne réfléchis pas et me dirigeai vers la rumeur, puis poussai le rideau. Solange Lamour souriait méchamment. J’aurais juré voir une vilaine langue fourchue sortir brièvement de sa bouche !

– Baron Samedi, donne-moi le pouvoir, marmottait papa Jean-Baptiste. Donne-moi le pouvoir, je t’en prie…

Et puis, ce coup on ne peut plus violent à l’arrière du crâne… Et la chute vertigineuse dans le vide…

Je ne me réveillai que le soir, muette, avec un corps qui ne m’obéissait plus du tout. Je quittai notre maison en chemise de nuit, pieds nus, et marchai je ne sais combien de temps. J’entendais la voix de Solange Lamour qui psalmodiait dans ma tête, m’obligeant à continuer vers le bayou sans m’arrêter. Je n’avais pas le choix…

 

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