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Editions Chloé des Lys
3 mars 2017

"Hyle" de Denis Schillinger

TITRE DU LIVRE : « HYLE ou EN TANT QUE TEL »

Auteur : Denis Schillinger

Editeur : Editions Chloé des Lys

ISBN : 978-2-87459-944-6

DATE DE PARUTION : 2016

DIMENSIONS : 20,5 cm x 14,5 cm

NOMBRE DE PAGES : 195 pages

POIDS DE L’OUVRAGE : 258 g

 

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Biographie

Il me semble, aujourd’hui « unheimlich » : oui, étrange, de commencer « ma » biographie, par  une définition, alors que je combats le déterminé, de toutes mes forces, et cette définition est celle du mot « palimpseste » : parchemin sur lequel une première écriture a été grattée ou lavée, pour permettre de réutiliser ledit parchemin comme support. Pour que ce vocable, reçoive un sens, il « me » faut gratter un texte, mais lequel ? Le bios ? Le poème ? Peut-être, suis-je, tout simplement dans l’incapacité, d’en décider, parce que toute réponse à cette question ouvre un gouffre, une incertitude, un chemin absurde. Ainsi, la vie et le poème se déchirent comme des brouillons, qu’on ne saurait retenir, pour écrire une page définitive. L’auteur doit être médusé, figé dans un bloc de marbre, pour parler, et de lui et de son parcours « littéraire ». La vie, le poème se donnent là, « maintenant » et s’ils s’effacent, c’est avec l’amertume de l’échec, parce qu’il faudrait surtout en rire ; rire de ce « JE » toujours narquois, prétentieux, voleur d’instants ineffables. « JE » déchire le poème, et se conduit comme un intrus dans la vie. Même si ce « JE », qui ne veut apparaître, ou plutôt, qui ne peut apparaître, qu’en restant caché, « IL » est toujours là, comme « jeu méditatif », questionnant. Une parenthèse, me vint à l’instant même à l’écriture de la phrase précédente : « les majuscules utilisées pour désigner le je, me font écrire également le pronom « il » avec cette même outrance, ce qui déplace le contexte vers une étrangeté métaphysique et pourquoi pasmystique ». Mon dilemme a toujours été, de combattre, ou plus simplement d’éviter, les récurrences, « ces présences obsessionnelles », pour ne jamais m’ Y retrouver, tout en sachant que « JE » était le sujet. Le sujet est dans son histoire et cette histoire est l’éphémère inanité de toute idée. Le grotesque. Le sérieux.

Et pourtant, même si l’on peut admettre l’abandon du « récit de la vie », si l’on peut se dire que chaque poème n’est que l’esthétique des mots, volages comme les trilles d’une alouette, il restera sur la table d’écriture, un travail, un ouvrage. Cet ouvrage, auquel on prête une attention toute particulière, parce qu’on l’offre, ouvert, à la lecture des autres.

« le terme d’homme, étant toujours un trop grand mot pour les miséreux »

In « Colère et temps » P. Sloterdijk

Il m’a semblé que cette assertion, pouvait donner à mon verbe « être » l’attribut inchoatif de ce que je nomme, ici, peut-être incorrectement, une biographie. Mais, depuis trop longtemps j’oublie les dates et me moque de l’irréversible. Le firmament est terreux, quand, collent aux galoches de papier, les étoiles du matin.

Haguenau,

« la forêt domaniale était en feu » m’a-t-on appris.

Un tout petit ruisseau coulait, au fond d’un verger. Et l’odeur sûre du poulailler. Rien de plus.

Une enfance, sans souvenirs, ou fomentée de quelques anecdotes rapportées, qui ne vivent pas, parce que ce village alsacien, je l’ai simplement rêvé, même si de temps en temps, j’y retourne pour me dire qu’il existe ; mais là aussi je demeure l’intrus, le passant. Avoir su, avec peu de modestie, répéter les arguties, chauvines, attributs d’une région, ô combien édénique, selon les gens de là-bas, qui me ressemblaient tant. Il est vrai que les galoches sont lourdes, quant arrachées à la terre génitrice, elles ne permettent que le romantisme d’une nostalgie d’un autre temps. Mais quelle fut l’heure vécue, ainsi ?

Il m’a fallu longtemps, pour exister.

Les premières heures, où, enfin seul, à Strasbourg, je pus chausser une paire de lunette ronde, pour me donner un air de contestataire, quelque peu intello de « gauche » d’un siècle, ostensiblement « prolétaire » où, pour être singulier, propre, il fallait se laver dans une bassine, debout dans le froid de la cuisine. Je prétendais, alors, qu’il ne fallait jamais donner une fin à l’histoire. Quelque chose se jouait déjà, pour moi : je savais que je ne pouvais LEURS faire confiance. ILS traçaient des parallèles obtuses, des « cases obsidionales », sur le damier d’une simple marelle, tracée à la craie, sur l’asphalte d’une impasse. Dans certaines cités ouvrières, le soleil se couchait plus, assommé par la vinasse aigre de l’alcool, ou ignoré pour oublier, que jamais on partait.

Ailleurs, c’était quelques cartes postales, d’endroits, qu’on s’empressait de rechercher sur une carte, dans le dictionnaire familial.

Le cynisme d’une certaine expérience qu’on veut péremptoire, répétée, mène à la définition, à la chose déterminée. Mais, dans l’amertume de l’échec, le rire reste innocent et les jours se font nonchalants, quand ils se libèrent du NOMBRE. Et pourtant, il ne faut jamais répondre à l’appel des pas, derrière eux, marche une fanfare, un drapeau. C’est cette vulgarité du réel, que je m’obstinai à combattre, à fuir, quand il me fallait répondre présent à l’appel d’une caserne. Là, aussi j’étais l’intrus, à qui l’on montra la porte de la «  comédie française », parce que j’avais su détourner le sérieux

« malgré tout,

l’intention de changer le monde

reste une simple contingence

une touche inutile de couleurs irisées » ….

 

Si je devais commencer, par un mot naissant, cela ne figurerait qu’une trahison du temps, parce que le temps, notre temps avait déjà été gagé, obligé, avant le cri. Ainsi, le passé qu’on ressasse, borné, perd la fraîcheur de l’événement ; la liberté actée, n’est qu’un piège, je dirai qu’elle sombre, à chaque nouvelle page du quotidien régional ou national.

On ne fouille que dans les poches, pleines d’écus. Et quelle saleté !

L’instant d’une étoile n’a pas plus d’éclat, que l’existence que j’interroge, sans cesse, en refusant, de vouloir y trouver un sens.

La poésie meurt de l’espoir de ces quelques mots eudémoniques que certains veulent voir dans la symphonie céleste des vers. S’ils obéissent à une certaine rengaine, ils sont bâillonnés et se disent dans les salons des Hôtels de ville, ou dans les veillées dites si gentiment « poétiques », où l’on se plait à larmoyer sur la beauté fanée d’une rose.

Point de bonheur, il faut que les franges du temps s’affichent nues.

Je ne veux croire, qu’au déterminisme tragique des jours, et c’est à la lecture d’Eschyle, il y a plus de quarante ans, que je dois de croire à la littérature, quelque peu. Bizarrement, je n’avais pas, à l’époque, tiré de conclusion, du rejet presque simultané, de la littérature du XIXe siècle, du monde romanesque surtout balzacien, (je place ici cette parenthèse, parce qu’il me vient à l’esprit, étrangement, que le premier titre lu fut tout « simplement : Les illusions perdues de Balzac, et que peut-être est-ce là, ce qui a, toujours, nourri mon scepticisme et ma révolte) parce que je persistai à croire aux eschatologies dogmatiques des idéologies égalitaires, des révoltes « simplement politiques ». Et pourtant, je continue, même, si je ne le lis plus, à sauver, Jules Vallès.

D’ailleurs, l’utilisation du vocable « révolte », pour parler, des actions politiques, peut sembler paradoxale ; aucune « révolte » ne mène à une politique, qui se voudrait maîtrise des évènements.

 

« Le privilège de la parole poétique est de pouvoir à la fois délivrer un message et nous délivrer de ce message. J’ai compris par Hugo l’aveuglement « engagé » de mes aînés et celui de mon adolescence. »

In « Une rage d’enfant » André Glucksmann

 

J’ai toujours ressenti une gêne, à la relecture de mes poèmes « enragés », parce qu’ils ne m’engageaient que dans la détermination obsessionnelle du moment, que dis-je de la date grimée du quotidien. Pour cela il a fallu, que je m’évanouisse dans les délices de la solitude et que je me rapproche des « solitaires », de ceux qui ne se sont jamais trompés de route, même.

C’est, peut-être, pour cela, que je n’ai jamais adhéré à un parti, à un programme, et que j’ai claqué toutes les portes qui ne restaient pas ouvertes.

Ainsi, je garde en mémoire quelques jalons très importants qui provoquèrent le déclic de mon addiction à la lecture : je ne puis concevoir un jour privé de quelques pages de lecture, même si parfois, il ne me reste de toutes ces heures abandonnées, qu’un bout de phrase ou un mot, pour colorer une prochaine pensée. Pour revenir aux jalons, je ne citerai que : « L’étranger » d’A. Camus, « La nausée » de J.P. Sartre, le théâtre de S. Beckett, et les films « Détruire, dit-elle » et « Le Procès », une exposition de quelques toiles de Cézanne.

Etrange, les rues de Strasbourg, à une heure avancée ; étranges, les brumes automnales au-dessus de l’Ill, qui longtemps me dérobèrent à l’autre. Il me plaisait de me perdre ainsi, en pensées, en révoltes, en premiers mots. Je marchais sur un cache-col trop long, en triturant quelques pièces de monnaie, dans la poche du manteau. Même, s’il me fallait compter chaque centime, pour m’en sortir, je n’hésitais pas à aller écouter Brassens, Brel, Ferrat, Léo Ferré et d’autres, qui, aujourd’hui manquent, si cruellement, à la bonne chanson française.

 

Il m’arrive aujourd’hui, quand je consulte la biographie d’un philosophe, d’un poète, d’un scientifique, de calculer intuitivement le laps de temps, qu’il a occupé, pour construire son œuvre. Chose qui m’était restée indifférente jusque là. Il reste le hasard, pour en décider et c’est au travers de la vie de ces « hommes », que « ces œuvres » m’appartiennent, quand je les lis, les consulte, et ainsi, si je devais dire aujourd’hui : « qui suis-je ? », je ne le saurais, qu’au travers de leur parcours, de leurs frasques de liberté.

Quand un auteur veut trop me dire, « ceci est cela », je l’abandonne à son illusion. Je n’entends que les cris. Les raisonnements abstraits faisant fi, de l’errance de l’homme, ne sont que « parallèles indigentes ».

Souvent, la vie vous engage passionnément dans votre jeunesse, mais très vite le temps vous manque, le temps de l’insouciance, parce que les lois du « commun » ne le permettent pas. Alors, on se responsabilise, on « travaille » servilement, tous les jours, parce qu’il le « faut bien ». Personne ne s’imagine, qu’on vit dans une réalité outrancière de liberté, de rage, de pensées qu’ILS trouvent absurdes, et pourtant l’absurde est ce qu’il y a de plus merveilleux, parce qu’il rompt la définition. Il ne contraint pas la page, il ne dicte pas l’éternel et ne se veut que l’éphémère couleur d’un ciel qui s’effondre derrière la colline ou qui s’abîme en mer, en rougissant les arbres ou les vagues.

L’existence ne peut être qu’une couleur, un chant, une idée rieuse, aussi ne puis-je trouver mes jours à thésauriser, qu’au bord de la mer déchaînée qui bouscule sans mesure, les coques des pêcheurs, qui pourtant se plaisent à la défier, ou qu’à l’horizon déchiqueté des hautes montagnes. J’ai emprunté les tortillards indiens, les sentes népalaises qui longeaient les rizières en lisant les poèmes de F. Ponge, de R. Char, de P. Eluard, de Guillevic ; quelques textes de mes premiers recueils furent griffonnés, ainsi, avec souvent peu de mots, pour marquer l’essentiel, et parce que l’essentiel ne permet ni le mot, ni le silence muet.

Le silence doit être un partage où le mot ne suffit jamais. Il ne peut s’imposer.

 

« un repas mijote

entre quelques pierres primitives

des choses bien simples

données de la main à la main

avec ce peu de mots qui disent

le partage

et l’eau qui coule dans la conque

de mains frangines »

 

Mais trop longtemps la philosophie fut ma compagne asséchante, avant de me tourner vers des penseurs sceptiques, maniant l’ironie du doute et le franchise de la liberté. Je rejetai la philosophie comme système, comme base de la « vérité close » , pour retrouver une certaine ouverture imaginative. Je fréquentai, alors Schopenhauer, Nietzsche, Cioran, Lichtenberg, Vaneigem, Onfray, pour délaisser (peut-être temporairement, parce qu’il faut l’écouter parler des Présocratiques, de la Dichtung, de Hölderlin, des chemins qui ne mènent nulle part, de la parole), Heidegger et ses « disciples français ou allemands.

La lecture enthousiaste des textes de Roland Jaccard, me rapprocha de la littérature japonaise et pour ne citer qu’eux de « Yukio Mishima, Kenzaburô Öé, Junichirô Tanazaki, mais surtout je ne voudrais pas oublier Osamu Dazaï, qui par la noirceur de sa philosophie de la vie, me fit comprendre, d’une façon, quelque peu indirecte, le comportement japonais, pendant la 2ème Guerre Mondiale, et ce même comportement à chaque grande catastrophe naturelle.

L’autre découverte tardive, fut la littérature de l’expressionnisme germanique du XXe siècle, (K. Kraus, H. Hesse, T. Bernhard, I. Bachmann, H. Broch, F. Kafka et tant d’autres). Elle me plonge dans les brumes d’un réalisme angoissant, toujours déjà possible, dans l’acceptation de la question éternelle de la culpabilité et dans l’analyse, ô, combien, difficile de la notion de témoin. Suis-je témoin et par-là, coupable, dès que j’ouvre les yeux, sur Ce monde. J’ai dû admettre les errements mensongers et crapuleux de TOUTES les vérités idéologiques et reconnaître que, même si je dénonce, si je proteste, si je crie, je le fais, toujours et encore, au nom d’une idée, la mienne, bien sûre, La révolte détermine l’Opposant et chaque cri, plus fort que le précédent, nous entraîne vers une prise de position. Brassens a su dire là-dessus l’essentiel : « mourir pour des idées, mais de mort lente. »

Depuis une année, je n’écris plus de poèmes, parce que je considère aujourd’hui n’être plus en phase avec certaines de mes convictions longtemps affichées, dans le cycle « Thanatos ou les parallèles de la cité », et je voudrais exprimer « En tant que tel » (titre du dernier recueil écrit, encore inédit) ce chambardement, avec des mots nouveaux. Une des raisons de cette remise en cause de mes idées « libertaires » révoltées est peut-être l’analyse faite à partir de nouvelles sources d’intérêts, comme l’astrophysique, au travers de l’infiniment grand et de l’infiniment petit ou de la pensée mystique, non pas celle qui colle au religieux, mais celle qui énonce la beauté de l’infini, parce qu’indéfinie, et sans adhérer à une quelconque croyance. Cette pensée est parfois si proche de la poésie et par là, je suis prêt à croire qu’elle est absolue, et qu’elle n’a pas besoin de s’adjoindre un garant. En suivant leurs textes, je suis souvent dérouté, par l’abandon de leurs mots. Ils ne se rattachent plus à rien ou pour m’ouvrir à une certaine métaphysique, ils se rattachent à une totalité, qui est le RIEN.

Mais où se sont perdus mes pas, et que d’auteurs importants oubliés, lus et parfois relus (M. Kundera, R. Walser, J. Roth, E. Canetti, S. Beckett, M. Duras, P. Quignard) dans le fatras de ma bibliothèque qui dépasse, aujourd’hui, les trois mille cinq cents ouvrages. La politique, la psychanalyse sont même plongées dans un profond oubli.

Que restera-t-il, si je ne suis pas CELA ? Aucune date ne sera importante, et je n’aurai été que l’illusion de quelques mots laissés, sans croire jamais à la nonchalance des jours. Mais il reste dans mon parcours, une grande question en « suspens », que je pourrais énoncer, comme suit : « Que faire ? ». Je ne fais, naturellement ici, pas référence, ni de prés, ni de loin, au titre de l’ouvrage de Lénine, mais cette question est pour moi, une question « originelle », toujours déterminante, à laquelle je n’ai jamais pu répondre que par une mise en « suspens »et toujours sous couvert d’une « bonne » raison, de mes velléités d’action. Cela se traduisait surtout, par un effet de procrastination. Il s’agissait de n’être jamais l’obligé de : programmes scolaires, unités de valeurs, thèmes imposés, auteurs qui ne « me » parlaient pas, et même, en entrant dans la vie active, d’une profession ou d’horaires trop strictes. J’ai su construire un domaine d’activités, dans lequel je pus me « sentir » non-obligé, et pour cette seule raison, je garderai toujours une reconnaissance sincère vis-à-vis de mon ancienne direction. Il me faudrait développer quelque peu cette longue parenthèse, pour l’éclaircir, mais sachez simplement que j’ai su jouer, avec beaucoup d’imagination avec les critères habituels du monde du travail, mais surtout du monde des affaires. D’autre part, je suis toujours ébahi, par les philosophes ou penseurs, qui passent leur vie entière, à scruter un détail, la place même d’une virgule, dans une phrase et qui peuvent en parler pendant des heures, en affichant une très grande sérénité, comme si la vie y trouvait un sens.

On me demande, très souvent, pourquoi je n’écris que des « textes poétiques », sous-entendu naturellement qu’un roman, par exemple, se comprend plus facilement, et en outre se vend, mieux. Mais sachez que le roman contraint le temps : il faut le placer dans une certaine durée, il faut qu’il nous parle des autres, et que les autres « y » parlent, il faut développer une intrigue, une histoire, un « thème ».

Je ne ris jamais, et c’est par là, que je suis un dilettante.

Résumé :

Résumé :

Le rire des mots est taquin. Un don oublié.

Il ne reste dans le piège que l’absence, toujours, ce non-sens coupable ou témoin, cruelle défiance envers une finitude à assumer.

Avoir su voler, du feu de l’éclair, l’ombre brûlée  d’une écriture, pour au demeurant, tourner la clepsydre  et chiffonner le silence, mais les heures comptées  frappent au marteau et traduisent l’obsidional de la page majuscule , toujours une marelle (cartésienne quadrature et jeu)...

Faut-il , ainsi ... en laissant un doute questionnant, ne pas inverser l’adverbe, pour, malgré tout,  changer le monde.

Il y a dans ces pages, une  torture de  l’insoumission et des patraques (de l’ironie) d’un temps forcené, qui raturent la littérature, la légende, la fable et même l’argutie aride de la philosophie.

L’heure ordinaire se partage avec le rien, l’inutile façon et l’eau coule, fraîche, dans la conque des mains.

L’histoire des rois est onciale.

Il était une fois.... ce temps séquestré, vermoulu des ruines qu’on relève, pour parfaire ce passé, d’une touche crayonnée....

 

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