LE PREMIER JOUR OU JE SUIS MORT, JE N’AI PAS PLEURE de Isabelle MONIN
Titre : LE PREMIER JOUR OU JE SUIS MORT, JE N’AI PAS PLEURE
Auteur : Isabelle MONIN
Editeur : Editions Chloé des Lys
ISBN : 978-2-87459-873-9
Prix : 22,10€
Poids du livre : 195 g
Nombre de pages : 168 pages
Dimensions : format A5, soit 148 X 210
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Résumé du livre :
Chaque nuit, Lisa rencontre l’amour de sa vie dans ses rêves. Pourquoi n’ose-t-elle pas le vivre dans la réalité ? Le rêve est-il si innocent et protégé qu’on aimerait le croire ?
Héloïne dérobe aux hommes leur tristesse latente, et en utilise les couleurs pour peindre ses tableaux, jusqu’au jour où... L’artiste a-t-il le droit d’être heureux en dehors de son travail de création ?
Nathieu modèle de ses mains un nouveau monde et le peuple de nouveaux personnages : prendront-ils vie ? Le souhaite-t-il vraiment ? L’artiste doit-il toujours être maître de son art ?
Un homme vient de mourir mais ne disparaît pas tout à fait du monde dans lequel il a vécu et observe les réactions de ses proches. La mort ne dépend-elle que de la démission du corps ? Et que se passerait-il si l’on tuait vraiment le temps ? En éternelle errance entre ses mythes existentiels, de quoi l’homme est-il encore capable ?
Petite biographie :
Auteur de poésie et de récits souvent surréalistes, Isabelle Monin est également enseignante en Lettres, et tente de transmettre sa passion pour les mots quelque part dans l’Est de la France.
Présidente de l’association Centrifuge, elle travaille aussi à l’élaboration d’un Festival de poésie visuelle et sonore à Dijon, pour le centenaire du mouvement Dada, en collaboration avec Perrin Grimard des Editions Vermifuge.
Etudiante à l’Université de Bourgogne de 2000 à 2008, elle fut très impliquée dans le monde culturel associatif, notamment au sein de l’association de publication Némésis.
Extrait :
« Le premier jour où je suis mort, je n’ai pas pleuré. Enfin, presque pas, à ce qu’il me semble. Quelques traces un peu glaciales noircissaient mes tempes, j’avais un peu mal là, et des stalactites grisâtres collaient mes yeux à la route, tout le long d’un chemin familier qui ne me raccrochait plus qu’à lui.
(…)
Je ne sais même plus comment c’est arrivé. « Arrivé », d’ailleurs, est un bien grand mot puisque c’est moi qui suis parti. J’ignore totalement ce qui s’est passé, je ne me souviens de rien du tout. D’ailleurs, il ne s’est peut-être rien « passé », puisqu’il me semble que j’avance encore à reculons vers un massacre non résolu.
C’est le deuxième jour que j’ai pleuré. Le jour où j’ai commencé à comprendre… (…)
« Le premier jour où je suis mort, je n’ai pas pleuré »
Publications antérieures :
3X rien des astres, poésie, Editions Vermifuge, 2012
Création poétique et nouvelles technologies, en collaboration avec Mustapha Krazem, in La langue littéraire à l’aube du XXIème siècle, EUD, 2010
À la Frontière Désillusions, autoédition, 2001
Poèmes et nouvelles dans les revues
Némésis (depuis 2001), Trajectoires (2002),
Vermifuge (2010), Squeeze (2011)
et Dézopilant (depuis 2011)