Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Editions Chloé des Lys
30 novembre 2014

"Chroniques de l'invisible - Magie en péril" d'Ani Sedent

Auteur : Ani SEDENT

Titre : Chroniques de l’Invisible - Magie en péril

Editeur : Editions Chloé des Lys

ISBN : 978-2-87459-810-4

Prix : 23,60€

  

9782874598104_1_75

Oupeye, c’est là que j’habite.  Moi c’est Ani Sedent et je suis l’auteur des Chroniques de l’Invisible - Magie en péril.

Pour en revenir à Oupeye, c’est une commune de la région Liégeoise et j’y  vis depuis toujours.  J’ai fait des études en illustration et si le dessin  a toujours été une évidence pour moi, l’écriture l’était un peu moins. Avec les Chroniques, j’ai comblé une envie qui s’est avérée être aussi forte que le besoin de dessiner. Gamine j’aimais inventer des petites histoires mais c’est assez tard que j’ai commencé à écrire des contes. 

Avec l’un d’eux, « La boucle de cristal », j’ai participé à un concours et j’ai remporté le second prix.  Parallèlement, la rédaction de mon roman étant bien entamée, j’ai ressenti une furieuse envie de le terminer et de tenter l’aventure de l’édition.

Les Chroniques de l’Invisible et son premier épisode, Magie en péril, racontent les aventures et mésaventures d’un jeune apprenti en arts de la chevalerie et futur héros au service des fées.

C’est un roman pour un public jeune où se mélangent contes et fantasy, humour et aventure.  C’est une histoire pleine de rebondissements, de rencontres et de lieux plus étranges les uns que les autres.

Attention, ce livre est bourré de magie et cela peut s’avérer dangereux à manipuler. 

 

La quatrième de couverture en donne un aperçu :

 

Nebula s’est échappée !

C’est impossible, mais voilà… elle s’est évaporée ; et quand Valerian se voit proposer d’assister Hortie dans sa traque de la sorcière, le jeune apprenti chevalier s’empresse d’accepter.  Tout plutôt que le sempiternel séjour à Camelot en compagnie de maître Merlin.

Malgré son irritation, le vieux mage décide de les accompagner.

Valerian rêve d’aventure ?  Qu’à cela ne tienne ! Pourtant, entre nains, dragons et monstres légendaires, les choses vont rapidement se compliquer.

Plaies et bosses sont au programme mais pour un futur héros au service des fées qui doit rien de moins que sauver son monde, l’enthousiasme reste son arme la plus efficace. 

 

Vous voulez un extrait ? C’est parti !

 

  Longvaisseau se profila à l’horizon mais Azimuth ne permit à ses compagnons de l’admirer que de loin car, déjà, il changeait de cap, se dirigeant vers Majorcastel, où s’élevait le mont de la Licorne Noire.

  Azimuth planait en toute quiétude, la voilure caressée par un vent tiède,  quand une flèche d’énergie magique lui laboura l’aile droite, arrachant au dragon un terrible rugissement de douleur.

  Déséquilibré, tant par la souffrance que par sa blessure, il tenta vaille que vaille de retrouver son assiette, aiguillonné par les cris de détresse de ses passagers.

  Valerian avait tenu bon, et maintenant il agrippait l’infortuné Merlin qui s’époumonait en cris de terreur et de désespoir… en invectives aussi, envers les dragons et leur créateur.

  L’embardée d’Azimuth avait désarçonné le mage qui se cramponnait d’une main et d’un pied aux crêtes de cou du dragon alors que le reste de son corps oscillait dangereusement au-dessus du vide.

  Le pauvre Barok, éjecté de sa monture, aurait connu un sort bien pire s’il ne s’était, au passage, accroché à la jambe du jeune chevalier.

  D’un coup sec et avec l’aide d’Hortie, qu’aucune acrobatie ne semblait pouvoir déloger de son perchoir, Valerian ramena un Merlin gémissant vers la relative sécurité qu’offrait le dos du dragon.

  Mais, par là-même, il perdit le contrepoids qui le maintenait en équilibre.  Barok et ses haches étaient très lourds et le jeune chevalier sentit qu’il glissait, entraîné par l’excès de poids.

  Il avait beau s’égosiller, crier au nain de lui tendre la main, celui-ci restait tétanisé et n’aurait, même pour tout l’or, l’argent et le platine du monde, lâché cette jambe qui était son salut.

  Valerian regarda vers le sol verdoyant, se dit que la terre était bien basse et que la chute allait être longue.

  Il se mit à hurler.

  Puis, sa jambe retrouva un poids normal et le jeune chevalier, cramponné à s’en blanchir les phalanges, vit passer le nain entouré d’une bulle scintillante et Hortie et sa baguette qui le ramenaient vers eux.

  Valerian resserra sa prise sur la crête de cou d’Azimuth et remercia la Providence et cette chère Dame Hortense qui avaient eu pitié de lui… il allait associer le nain à ses remerciements lorsqu’il vit, avec stupeur, la bulle scintillante et son passager rompre le lien avec la baguette et dans un vol rapide et erratique, tel un ballon qui se dégonfle, s’éloigner et disparaître à l’horizon.

  Accablée, Hortie tripota sa baguette quelques instants, cherchant à comprendre ce qui s’était passé, mais rien ne semblait pouvoir l’expliquer.

  Merlin, qui n’était pas encore remis de sa mésaventure, restait prostré.   

  Quant à Valerian, paralysé, il refusait de croire ce qu’il venait de voir.

  Un gémissement d’Azimuth les tira de leur inertie.  Le grand dragon planait en décrivant une spirale qui le freinait dans sa descente.  Sa voilure déchirée le faisait terriblement souffrir mais son aile tenait bon et il voulait absolument mettre ses passagers à l’abri.

  La situation le mortifiait ; lui, Azimuth, Seigneur Dragon, s’était fait descendre comme une vulgaire volaille !

  L’atterrissage fut assez mouvementé, d’autant plus qu’il se fit dans les jardins d’une manse.

  Des gens accoururent des champs alentours mais n’osèrent approcher de l’imposant dragon.

  Curieusement, ils portaient tous des sortes d’armures et  casques assortis.  Ils tenaient encore à la main leurs instruments de travail : fourches, bêches et autres binettes qui leur donnaient l’air d’une décurie paysanne.  Ils ne semblaient pourtant ni dangereux, ni agressifs, juste méfiants.

  – Quel est le sagouin qui nous a tirés dessus, hurla Merlin à qui le retour sur la terre ferme avait rendu toute sa vigueur.

  Les paysans reculèrent en se serrant les uns contre les autres.  Il faut dire que derrière le mage, Azimuth s’était redressé et imposait à la petite troupe son expression la plus féroce.

  – Des perturbations magiques sont seules responsables de vos malheurs, fit un homme qui arrivait au petit trot.

  Il portait, lui aussi, une de ces armures étranges ainsi qu’un casque, mais à la différence des autres, le sien arborait un cogne-dur en guise de décoration.  Hortie et Merlin se regardèrent bouche bée.  Le vieux mage serra les mains de la fée qui semblait proche de perdre son sang-froid. 

  Azimuth poussa un rugissement de colère et cracha un long jet de flamme qui calcina tous légumes jusqu’aux pieds du nouvel arrivant.

  – Holà, holà ! fit celui-ci en bondissant en arrière.

  – Seigneur Azimuth ! s’exclama Valerian, choqué.

  Le grand dragon s’affala et poussa un gémissement pathétique avant de se mettre à lécher son aile abîmée.

  – Dame Hortense, je ne comprends pas…

  Le jeune chevalier, qui tentait de réconforter Azimuth de petites tapes consolatrices, se demandait pourquoi l’arrivée de cet individu, somme toute banal si l’on faisait abstraction de son impossible couvre-chef, avait déclenché une telle débauche émotionnelle.

  – Cette chose, répondit Merlin en pointant un doigt accusateur vers l’accoutrement du nouveau venu, est une armure datant des guerres magiques.

  – Et ça, reprit Hortie en désignant le cogne-dur qui ornait le casque de l’individu, c’est le symbole qu’arboraient les sbires d’Arcadius.

  Valerian, qui ne devait aborder l’étude des guerres magiques qu’à la prochaine rentrée, regardait avec fascination le monstre maléfique.  Il était encore plus laid que le mange-glace.  Il avait un torse puissant, une petite tête toute ronde, de ridicules petites jambes arquées mais des bras énormes et musclés avec des mains comme des battoirs  qui traînaient au niveau de ses pieds.

  – C’est un cogne-dur, expliqua le propriétaire du casque en tendant celui-ci à Valerian, une monstruosité créée par un mage dégénéré.

  Il se tourna ensuite vers Hortie et Merlin.

  – Fulbert de Nonmercy, pour vous servir.

  Le bonhomme attrapa la main de la fée et se pencha dessus en un baisemain parfait.

  De taille moyenne et l’allure bedonnante, le cheveu dru et coupé en brosse, le nez fin souligné d’une moustache tout en rondeurs aux extrémités retroussées, le personnage dégageait une grande assurance.

  A son tour, Hortie fit les présentations.  La petite troupe paysanne s’étant approchée, de nouvelles présentations eurent lieu.

  Ces gens appartenaient à la guilde des agronomes et si tous portaient ces armures d’un autre temps, c’était parce que le sénéchal de Nonmercy les leur avait fournies pour se protéger des perturbations magiques.

  – Depuis quand avez-vous constaté ces perturbations ? s’enquit Hortie.

  – Quelques jours, trois exactement, répondit obligeamment Fulbert, mais ne restons pas ici… Suivez-moi ! Il faut vous mettre à l’abri et soigner le seigneur Azimuth, je connais justement la personne qu’il vous faut.

 

 

ISBN : 978-2-87459-810-4

 

Dimensions du livre : largeur 14,70 cm

                                    Hauteur 20,3 cm

                                    Epaisseur 1,3 cm

Poids du livre : 270 gr

Nombre de pages : 204

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité