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Editions Chloé des Lys
29 juin 2012

Christian Eychloma

 

Interview

Christian Eychloma

 

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Pseudo ou nom réel ?

 

Pseudo (juste par souci de discrétion)… En fait tout simplement un anagramme. On verse toutes les lettres de mon vrai nom dans un shaker et on mélange bien avant de servir…

 

Où habites-tu ? Explique…

 

A la périphérie de Toulouse. Mais je suis originaire du Dauphiné-Savoie et seules les contraintes du travail m’ont amené à m’installer ici en 85 (nous sommes en 2012, ça commence à faire un bail !)

 

Une famille, des enfants…

 

Une femme (ma première relectrice et inspiratrice, plutôt exigeante…) et une fille de 30 ans, prof d’histoire-géo.

 

Sucré ou salé ?

 

Ça dépend… Pour le sucre j’aime bien, mais mon médecin m’a recommandé de mettre la pédale douce !

 

Que fais-tu dans la vie ? Explique…

 

Depuis assez récemment à la retraite après une carrière sans à-coup dans l’industrie aéronautique.

 

Quand as-tu commencé à écrire et pourquoi ?

 

Le jour même où, pour la première fois (voici quatre ans déjà), je n’ai pas eu à me lever pour aller au travail. Parce que j’avais besoin d’un projet pour m’occuper, et comme je pensais depuis longtemps écrire un roman de science-fiction...

 

As-tu déjà publié ? Et quoi ? Quel genre ?

 

Oui, il y a un an, chez Chloé des Lys : un roman d’anticipation.

 

« Que le Diable nous emporte… » (en deux tomes) raconte l’histoire d’hommes et de femmes contraints de quitter définitivement la Terre pour aller coloniser une exo-planète. Loin, très loin dans le temps et dans l’espace. Et le récit de ce qu’il advient de leurs descendants. Avec un peu de poésie et un zeste d’humour pour faire passer le pessimisme de l’auteur…

 

J'ai essayé de concevoir cet ouvrage pour qu’il puisse offrir deux niveaux de lecture : un récit que l’on doit pouvoir lire comme un simple roman d'aventure mais qui adresse « en filigrane » les problèmes éternels liés à la condition humaine.

 

Ce qui me paraît appréciable avec la science-fiction, c’est que l’on peut tout imaginer ou presque, à condition selon moi que les lecteurs ne trouvent pas ça totalement inconcevable !

 

As-tu déjà remporté des prix ou obtenu une reconnaissance quelconque ?

 

Les félicitations de mon employeur pour mes qualités rédactionnelles !!!

 

Pourquoi Chloé des Lys ?

 

Chloé « délice » : le seul éditeur (bon, j’en ai contacté six…) à ne pas m’avoir renvoyé mon manuscrit sans avoir pris la peine de le lire (impression n’engageant que l’auteur).

 

Les membres du comité de lecture CDL, eux, corrigent même les fautes d’orthographe !

 

Quel ouvrage publies-tu aujourd'hui ? Quel genre ?

 

« Mon amour à Pompéi » est le récit d’un voyage temporel dans la fameuse ville de Campanie, au premier siècle de notre ère, juste avant la terrible éruption du Vésuve qui devait complètement ravager et engloutir la cité.

Au-delà des péripéties de ce singulier voyage qui tente de fournir un très bon aperçu de l’environnement et des mœurs de l’époque, le roman adresse certaines questions d’éthique que soulèveront immanquablement pas mal de futures inventions.

 

 

Comment fais-tu pour essayer de te faire connaître ?

 

Ça, c’est finalement ce qui me paraît aujourd’hui le plus difficile…

 

Projets pour la suite ?

 

Eh bien... Je me suis attelé à un troisième ouvrage, déjà bien avancé, qui constitue plus ou moins une suite du premier (retour donc au roman d’anticipation).

 

Pourquoi écris-tu et comment ?

 

Pourquoi ?

 

Pour m’occuper, et parce que j’aime évidemment écrire (donc pour me faire plaisir). Et pour tenter (entre autres choses) de promouvoir une autre science-fiction, plus « humaniste », sans l’hémoglobine habituelle, la techno délirante ou les extraterrestres plus ou moins anthropomorphiques...

 

Pour essayer enfin de faire passer quelques « messages » à travers ces récits imaginaires ! (Mais je crois bien que le réel dépasse presque toujours ce que nous pouvons imaginer…)

 

Un « bon » bouquin de science-fiction doit évidemment distraire le lecteur en lui permettant de s’évader de son quotidien. C’est sa première vocation ! Mais il doit aussi selon moi « titiller » un peu l’intellect. Amener par exemple à réfléchir aux possibles conséquences, surtout sur le plan social, du développement de certaines technologies ou de l’exploitation incontrôlée des découvertes scientifiques.

 

Sans trop « délirer » si possible, en restant dans le vraisemblable tout en sachant faire preuve de suffisamment d’originalité. Introduire du nouveau sans tomber dans l’excès. Faire preuve d’imagination sans verser dans la facilité (les torrents d’hémoglobine ou les extraterrestres aux pouvoirs extraordinaires…)

 

A la limite, à travers divers récits plus ou moins probables, amener à une réflexion sur l’avenir de l’homme…

 

 

Comment ?

 

Confortablement installé devant mon PC, avec mon chat (mon plus proche collaborateur après mon épouse) ronronnant près du clavier !…

 

Tes influences, tes maîtres, tes coups de cœur en littérature, cinéma, peinture, musique…

 

Au rayon science-fiction : Isaac Asimov (Fondation…), Arthur Clarke (la série des Rama : pas mal…), Greg Egan, Peter Hamilton, Stephen Baxter, et bien d’autres…

 

Sans oublier Michael Crichton : l’ADN du dinosaure récupéré sur le moustique prisonnier de l’ambre, dans Jurassic Park, il fallait y penser… Même si certains scientifiques en avaient probablement rêvé avant lui !

 

Est-il besoin par ailleurs de citer Steven Spielberg comme un de mes cinéastes favoris ?

 

Pour leurs ouvrages de vulgarisation (flirtant souvent avec la philosophie) et parce que j’aime « cogiter », j’apprécie beaucoup Carl Sagan (pour Contact, aussi !), Roger Penrose, Fritjof Capra (Le Tao de la physique !), Richard Dawkins, David Deutsch (L’étoffe de la réalité : incontournable selon moi…), Brian Green et Trinh Xuan Thuan.

 

Et puis, sources d’inspiration non négligeables de mon premier roman, quelques ouvrages « fondateurs » sur la nature de l’homme et la théorie de « ses trois cerveaux », Arthur Koestler pour ne citer que lui (Les somnambules, le Cri d’Archimède, Le Cheval dans la Locomotive…)

 

En musique : rien que du classique (Mozart est peut-être mon préféré, suivi de près par les compositeurs russes : Tchaïkovsky, Borodine, Rachmaninoff,…)

 

En peinture : les maîtres flamands…

 

Pour la poésie : Charles Baudelaire, Gérard de Nerval, François Villon,…

 

Tes hobbys ? Musique, dessin, peinture…

 

Marche, lecture, écriture, voyages

 

As-tu un blog ou un site ? Adresse… qu’y proposes-tu ?

Oui, oui : http://futurs-incertains.over-blog.com ! J’y présente mes livres et tente de recueillir les avis de mes lecteurs...

 

Qu’est-ce qui te fout en rogne ?

 

Laissons tomber l’actualité, un peu plus déprimante chaque jour…

 

Pour le reste, voyons voir… Disons que ceux qui font profession de tout savoir sans avoir jamais pris la peine de s’informer sérieusement ont tendance à m’énerver un peu…

 

« En rogne », c’est quand même très exagéré !

 

Un souhait ?

 

Être lu et continuer à avoir un peu d’inspiration !

 

Quelle est la question la plus stupide qu’on pourrait te poser ?

 

Des questions « stupides » (mais attention aux jugements hâtifs…), il pourrait sans doute y en avoir beaucoup et j’ai un peu de mal à en imaginer une qui serait plus stupide que toutes les autres…

 

En tant qu’auteur de science-fiction, peut-être celle-ci : « à quoi sert-il d’essayer d’imaginer ce que pourrait être le futur ? »

 

Seulement selon ce point de vue, répétons-le !

 

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