Huet L'Olivier Monique
Interview
Huet L'Olivier Monique
Pseudo ou nom réel ?
La couverture de mon livre est présentée avec mon nom réel
Où habites-tu ?
Sur les hauteurs de Namur.
Sucré ou salé ?
Sucré et salé, les deux, suivant les moments de la journée.
Que fais-tu dans la vie ?
J'ai travaillé de longues années en psychologie et logopédie, et continue bénévolement si
demande.
Quand as-tu commencé à écrire et pourquoi ?
Il y a de nombreuses années par goût de l'imaginaire, de la fantaisie et du rêve. Par plaisir et
amusement des jeux de mots.
Par désir de mettre des mots sur les situations difficiles vécues par certains enfants et adolescents
qui, faute de moyens de réagir se créent des nœuds.
As-tu déjà publié quelque part ?
Oui, j'ai publié contes, poésie et nouvelles.
Pourquoi Chloé des Lys ?
Parce que j’ai rencontré Laurent à la maison de la poésie à Namur. J'ai trouvé l’accueil constructif
et sympa.
Pourquoi écris-tu ?
Par passion et nécessité de mettre des mots
Que raconte ton livre ?
Ce n'est pas un livre scientifique.
A partir d'un album photos datant des années 30-60, trouvé lors d'un déménagement, je raconte une histoire imaginaire, nourrie de mon expérience de logopède et psychologue. Sous les traits de Louis, en retraçant son parcours, je désire témoigner des difficultés de vie décelées chez des adolescents dyslexiques lorsque les problèmes sont importants: souffrance cachée, doutes, difficultés à se construire. Les échanges de correspondances romancées entre Louis et Juliette racontent des événements de la vie qui transforment un gamin en grand-père et montrent comment certains d'entre eux, des plus lumineux aux plus douloureux, restent présents dans un coin de mémoire, prêts à resurgir à la moindre sollicitation. J'ai voulu y inclure l'espoir et la confiance dans la capacité de l'être humain à aller au-delà des petites souffrances quotidiennes et des grands moments de révolte intérieure.
Quelques extraits
" Moi, en maths tout va bien et ça m’amuse. Mais en français c’est la catastrophe. Oh ! Ce n’est pas nouveau, ça fait trois ans que ça dure… Je vous explique. Quand je suis entré en première, j’étais sûr de lire très vite. C’est mon grand-père Oscar qui me l’avait dit…." "L’horizon à perte de vue me donne des ailes. Je me sens libre et conquérant. Chemins étroits, terreux et herbeux sont un défi à relever, je n’en ai pas l’habitude. On roule le plus vite possible pour se défouler. Dès que le terrain le permet, on se dépasse, on se surpasse, debout sur les pédales pour avoir plus de force. On dévale les pentes…"
Tes influences, tes Maîtres, tes coups de cœur en littérature et autres sujets ?
Un grand homme: Nelson Mandéla. Beaucoup d'auteurs, qu'il s'agisse de poésie, de prose poétique ou de romans. Tholomé, Amblard, Bobin, Huston, Bauchau Pennac et bien d’autres... Peintres :Klimt, Alechinsky, Magritte Miro… Musiques : Tchaikowsky, Mozart, Schubert Vivaldi... Cinéma et Théâtre oui, j’aime beaucoup.
Qu’est-ce qui te fout en rogne ?
Le pouvoir ridicule.
Ta citation favorite ?
"La gloire du soleil contre une vitre sale" (Bobin)
Défaut et qualité ?
L’action et la persévérance peuvent être à la fois qualité et défaut Un souhait ? Que l’art et le relationnel se développent beaucoup plus que l’économie.
Quelle est la question la plus stupide qu’on pourrait te poser ?
Il n'y a pas de question stupide