Danièle Deydé

Interview

Danièle Deydé

Pseudo ou nom réel ?

 Il s’agit de mon nom réel, mon nom de jeune fille. Je l’ai conservé en hommage à mon père qui n’a eu que des filles et se désolait que le nom se perde. En effet, ce nom de famille, dont le berceau est le Sud-ouest de la France, est en voie de disparition. De nos jours, on n’enregistre plus que de très rares naissances d’enfants portant ce nom dans deux départements français, seulement. Aujourd’hui, mon père est mort et j’essaie de  faire vivre son nom, auquel il était très attaché, encore un peu.

Où habites-tu ?

Je vis au soleil, dans le sud de la France. J’ai vécu vingt-sept ans dans la région parisienne, des années dont je conserve un bon souvenir ; mais, la luminosité et la mer me manquaient. Il faut dire que je suis née au bord de la Méditerranée et c’est en quelque-sorte un retour aux sources.

Sucré ou salé ?

Les deux si c’est bon.

Pourquoi Chloé des Lys ?

C’est par hasard que je suis tombée sur le site de Chloé des lys et j’ai tout de suite été séduite par le nom, le texte de présentation de la maison d’éditions et les illustrations. J’ai envoyé mon premier manuscrit et je n’ y ai plus pensé jusqu’au jour où j’ai reçu un courrier me disant qu’il était accepté. Je n’ai cru à la réalité de la publication de mon livre que depuis peu de temps ; en fait à son référencement.

Qu’est-ce que tu écris ?

Des romans.

Depuis « Histoires en paroles », j’ai écrit deux autres romans.

Tes livres, films ou personnages cultes ?

Je ne voue de culte à qui que ce soit. J’apprécie un livre, un film mais pas forcément toutes les œuvres d’un auteur ou d’un réalisateur. Par contre, autour de moi, il y a des personnes pour qui je ferai n’importe quoi. Mais ce sont des inconnus.

Qu’est-ce qui te fout en rogne ?

La chose qui m’est la plus insupportable, c’est le mépris, d’où qu’il vienne.

Un souhait ?

Pour notre monde, ce que je souhaiterais, c’est juste un peu plus d’humanité.

Pour moi, c’est de prendre autant de plaisir à écrire le plus longtemps possible.

La question la plus stupide qu’on pourrait te poser ?

Pour moi, aucune question n’est stupide. Si on la pose, c’est que l’on s’interroge…  Il ne faut pas oublier que je suis encore psychologue (on ne peut s’en défaire !), même si je n’exerce plus dans une institution.